Agora de Bonneville

Maître Zacharius
Opéra en 1 acte et 4 tableaux de Jean-Marie Curti

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Jules Verne (1828-1905) a écrit cette nouvelle à l’âge de 26 ans, en 1854, qui fut publiée dans « le musée des familles ». Considéré comme une œuvre de jeunesse, Maître Zacharius ou l’horloger qui avait perdu son âme chante la gloire des techniques mécaniques en tant que telles, et leur danger pour qui s’en croit le créateur. Ce conte fantastique très sombre annonce, par la place centrale qu’il accorde déjà à la science et à la figure du savant, les grands romans à venir. Il raconte ici le rendez-vous tragique de l’homme avec lui-même.

Horloger à Genève, Zacharius a tout consacré à sa profession et sa notoriété est immense, car il a apporté des innovations déterminantes, dont l’échappement (un balancier qui régularise les oscillations). De cette invention date la naissance de la véritable horlogerie et il en retire plus qu’une légitime fierté. Convaincu d’avoir percé les secrets de l’union de l’âme et du corps, il va jusqu’à prétendre avoir ” créé le temps, si Dieu a créé l’éternité ”. Cette fatuité le perdra. Subitement, les montres qu’il a fabriquées s’arrêtent sans recours. L’horloger y perd la raison, se ruine à les racheter pour maintenir sa réputation. Malgré le soutien de sa fille Gérande, fiancée à son ouvrier Aubert, sa santé se mine.

Apparaît alors une créature étrange qui lui propose un marché : le retour des mécanismes à une marche normale contre la main de sa fille. En dépit des efforts des fiancés, aidés des secours de la religion, il finira par céder. Mais la nature diabolique de l’étrange visiteur, soi-disant ” horloger du soleil ” éclate au grand jour. Zacharius meurt, victime de son orgueil, car ” Qui tentera de se faire l’égal de Dieu sera damné pour l’éternité ! “Jules Verne (1828-1905) a écrit cette nouvelle à l’âge de 26 ans, en 1854, qui fut publiée dans « le musée des familles ». Considéré comme une œuvre de jeunesse, Maître Zacharius ou l’horloger qui avait perdu son âme chante la gloire des techniques mécaniques en tant que telles, et leur danger pour qui s’en croit le créateur. Ce conte fantastique très sombre annonce, par la place centrale qu’il accorde déjà à la science et à la figure du savant, les grands romans à venir. Il raconte ici le rendez-vous tragique de l’homme avec lui-même.

Horloger à Genève, Zacharius a tout consacré à sa profession et sa notoriété est immense, car il a apporté des innovations déterminantes, dont l’échappement (un balancier qui régularise les oscillations). De cette invention date la naissance de la véritable horlogerie et il en retire plus qu’une légitime fierté. Convaincu d’avoir percé les secrets de l’union de l’âme et du corps, il va jusqu’à prétendre avoir ” créé le temps, si Dieu a créé l’éternité ”. Cette fatuité le perdra. Subitement, les montres qu’il a fabriquées s’arrêtent sans recours. L’horloger y perd la raison, se ruine à les racheter pour maintenir sa réputation. Malgré le soutien de sa fille Gérande, fiancée à son ouvrier Aubert, sa santé se mine.

Apparaît alors une créature étrange qui lui propose un marché : le retour des mécanismes à une marche normale contre la main de sa fille. En dépit des efforts des fiancés, aidés des secours de la religion, il finira par céder. Mais la nature diabolique de l’étrange visiteur, soi-disant ” horloger du soleil ” éclate au grand jour. Zacharius meurt, victime de son orgueil, car ” Qui tentera de se faire l’égal de Dieu sera damné pour l’éternité ! “