Studio Ansermet Genève

Luigi Dallapiccola, Klaus Ospald, Mark André

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Luigi Dallapiccola
Concerto per la Notte di Natale dell’anno 1956
pour soprano et orchestre de chambre (1957)

Klaus Ospald
Und es regnete tang und die verwirrung war allgemein…
pour mezzosoprano et six instruments (1989-1996)

Mark Andre
ni pour orchestre de chambre (2006)

Luigi Dallapiccola
Commiato pour soprano et ensemble (1972)

Marlene Mild, soprano
Ensemble Contrechamps
Peter Hirsch, direction

La découverte et l’imprégnation du dodécaphonisme à la fin des années trente étaient pour Dallapiccola un acte de résistance. Il l’a défini non pas comme une langue ou une technique mais comme une « attitude mentale ». Avec les années, il a développé un style individuel, dans lequel expression et construction forment une fusion parfaite et rare. Les espaces sonores magiques de Commiato, dernière œuvre achevée, influent encore sur Mark Andre qui, dans ni, construit sept pièces isolées, sept sculptures sonores comme des énigmes non résolues.
La musique de Klaus Ospald – comme celle de Dallapiccola, en fait – est très empreinte de la littérature et d’une manière dialectique de s’en servir.
La complexité du contrepoint dans Und es regnete tang… embrasse la voix ainsi que tous les instruments de l’ensemble.
Peter Hirsch

Concert enregistré par RSR-Espace 2